Dans tous les livres d’histoire est mise en évidence la Note du Pape Benoît XV publiée le 1er août 1917 contre la guerre qui est définie comme “une massacre inutile”.
La note du Pape a été durement discutée et diversement interprétée, à la lumière des nationalismes féroces qui divisaient les états européens, en particulier la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Autriche.
Les historiens s’accordent à dire que la “Note aux puissances belligérantes” envoyée par le Pape a été bien plus qu’un document de la diplomatie vaticane contre la guerre.
Cette note démontrait pour la première fois que la guerre était insoutenable et sur le plan du droit international et indiquant que la paix devait se fonder non pas sur la force des armes mais sur la “force morale du droit”.
Cette position historique ne fut pas prise isolément par le Pape, mais est liée à des gestes et à des déclarations de différentes représentantes du monde catholique.
Dans la note du 1er août 1917, le Pape écrivait de la “lutte terrible qui apparaît chaque jours plus comme un massacre inutile”. La note n’eut aucune conséquence immédiate.
Nous savons que l’armistice arrive enfin au début du novembre 1918. Peut-être que les massacres de la grande guerre n’ont-ils pas été tout à fait “inutiles”, s’ils ont amorcé un nouveau cours de l’histoire vers a un paix fondée non pas sur la force des armes, mais sur la force morale du droit, sur la force du droit international, sur une culture de justice et solidarité entre peuples et nations.