Giacomo Della Chiesa est élu Pape le 3 Septembre 1914 avec le nom de Benoît XV.
À cause de la période des conflits mondiaux Giacomo Della Chiesa est choisi comme pape grâce à ses talents de médiateur.
Pendant la guerre, il élabore plusieurs projets de paix pour mettre fin au conflit: il écrit plusieurs lettres aux gouverneurs pour faire déposer les armes et mettre fin aux bains de sang, mais il n’est pas écouté.
Parmi toutes ses interventions, la plus significative et courageuse est la Note du 1 Août 1917, où il définit la guerre comme «un massacre inutile».
Malgré toutes ses tentatives, les réponses des Nations en guerre sont négatives et le conflit continue.
Le pape, déçu par l’échec de ses lettres, reste enfermé et isolé dans le Vatican à cause de l’entrée en guerre de l’Italie en 1915.
Nombreuses ont été les raisons de sa faillite: la position géographique du Vatican à l’intérieur de l’Italie (il n’y a pas de relations diplomatiques officielles) ainsi que l’isolement diplomatique dans lequel ses prédécesseurs avaient laissé le Saint-Siège en se déclarant neutres et impartiaux dans le conflit.
À la fin de la guerre, le Pape s’efforce de réorganiser l’Église dans le nouveau contexte mondial.
Il rétablit les relations diplomatiques avec la France et les autres Nations et si au début de la papauté Benoît XV pouvait compter sur les relations diplomatiques avec 17 États sept ans plus tard ceux-ci avaient augmenté à 27.
Benoît XV est rappelé non seulement pour ses tentatives incessantes d’obtenir la paix, mais aussi pour l’aide et les secours qu’ il a donnés, en son temps, aux victimes et aux blessés pendant la guerre, au point de mériter le surnom de «deuxième croix rouge». Même à Istanbul il y a une statue en son honneur.
En plus de se prodiguer pour la paix et d’aider les victimes de guerre, il renforce aussi le pouvoir de l’Église en fondant en 1917 la Congrégation de l’Église d’Orient, visant à défendre les droits des branches orientales de l’Église Catholique.
En 1917 il promulgue la première édition du Code de Droit Canonique, qui renforce l’autorité de la Papauté et de la Curie romaine sur l’Église.
Enfin, il s’occupe du développement des études ecclésiastiques avec l’institution de l’Université Catholique du Sacré-Cœur à Milan.